. L'équitation de légèreté .

A la recherche de la 2° manière de Baucher

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                                   BOISGILBERT  ( pseudonyme de Jean-Charles DUBOIS ) ( 1835 - 1922 )
                         


              1909. Baucher et l’équitation d’extérieur.
                    Ses dernières instructions.


     (réédition chez PSR Éditions, La Roche-Rigault, 1998)     
 
 
                         
 
 
Ce livre est la réédition de l'ouvrage de Boisgilbert, publié en 1909, augmenté d'une note du vétérinaire colonel J.de Faucompret..

Boisgilbert, en relation avec François Baucher et son fils Henri, expose un plan de travail. Basé sur les leçons de Baucher ( 2ème Méthode ), il donnera, aux cavaliers, des chevaux " très maniables avec une franchise absolue, des allures plus rapides et plus brillantes, sans aucune des sourdes résistances qui influent pour toute la vie sur l'attitude de certains chevaux et qu'il est cependant possible de détruire à tout âge ".

L'auteur poursuit son éducation au saut d'obstacles tout en s'intéressant aussi aux chevaux rétifs.
Cette dernière méthode a été celle de Rull et de Baucher fils, comme préparation aux airs de haute école.
 
             Pirouette renversée sur une seule rêne
 
            " A pied ...rêne du filet tenue à cinq ou six centimètres de l'anneau, élever le bout du nez à hauteur des oreilles, ...
... c'est l'opposition de la tête aux hanches avec une mâchoire souple et une encolure rigide qu'il faut obtenir, ..."
 
 
            " Cette flexion de bas en haut de l'encolure et de la mâchoire au moyen d'une seule rêne tenue très haut, à bout  de bras, a une très grande puissance et contribue à elle seule à obtenir la soumission de l'animal; elle est la clef de tout le dressage "
                                                                                p. 26
 
 
                                           Explications
 
        " Il ne faudrait pas croire que l'élévation du bout du nez puisse avoir pour conséquence de faire porter la tête au vent. C'est le contraire qui se produit, en raison de la décontraction de la mâchoire et de l'attache de l'encolure; ... Plus le cheval porte au vent, plus il est nécessaire de lui relever, sans effet d'avant en arrière et à hauteur des oreilles, le bout du nez qui retombe ensuite à sa position normale. "
 
        " ...avec la pirouette renversée, le but que l'on se propose d'atteindre est de s'assurer de la soumission de l'animal pour n'importe quelle période de son dressage et avoir sous la main, en cas de résistances sourdes ou violentes, un moyen puissant de le réduire à la minute. "                         
                                                                          p. 31 - 32
 
 
 
                 " ... retombe ensuite à sa position normale."
         A rapprocher de l'extrait du livre de Nicolas Blondeau :
                 « Le débourrage » par la méthode Blondeau  p. 16
 
       " Lors de son Cours à Saumur, accompagné de ses camarades Boué et Gassiat, Champvallier avait découvert dans la bibliothèque de l'Ecole, Dressage du cheval de selle, avec les photos des barbes dressés par son auteur. Après avoir vainement tenté de mettre en pratique les préceptes du maître, il s'était résolu à faire le voyage jusqu'à Dax et insista auprès de Beudant afin que celui-ci lui montre la première partie du Programme, la mise en main. Beudant, impotent et infirme se fit beaucoup prier mais finit par accepter. Avec ses camarades, Champvallier l'aurait alors porté sur un cheval à l'arrêt et : ... " après lui avoir élevé l'encolure de toute la hauteur de ses bras, la tête du cheval lui est tombée dans la main comme dans un mouchoir! "
 
 
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                                             Des flexions
 
                         " Pourquoi le cheval s'entête-t'il?
 
          Parce que le cavalier emploie la force sans cession ni hésitation et par un effort continu. Cette résistance est nécessaire, doit être provoquée, et la force seule sera capable de produire un effet durable en la détruisant à jamais. Les autres moyens sont illusoires; ne provoquant pas de résistances, ils n'en détruisent aucune.
 
          Beaucoup de cavaliers procèdent par pressions discrètes et réitérées en secouant le mors, en amusant le cheval, et obtiennent ainsi une demi-cession de la machoire, ils croient agir avec tact et finesse, c'est le contraire qui a lieu. Le cheval a fait claquer son mors mais il n'a pas cédé.  
 
          Du moment que le cheval emploie la force pour résister à l'action du mors, il est nécessaire que le cavalier emploie la force, dans le travail à pied, pour détruire en détail et séparément ses résistances, devrait-il en éprouver une certaine fatigue dans les bras. Cet effort ne sera, du reste, nécessaire qu'au début. "
                                                                     p. 38 - 39
 
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                      Notes sur les  Recommandations :
 
       "   Le cavalier agira avec calme , décision et sérénité ....."
                                                                     p. 53
 
     "  Dans les flexions et pendant tout le dressage, le cavalier mettra tous ses soins à ne pas porter atteinte à la rigidité de l'encolure en ne lui permettant de s'infléchir ni d'un côté ni de l'autre."                                                          p. 39 
                                                                     
    " Cette rigidité de l'encolure devra être conservée à tout prix.."                                                            p. 26
 
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                      Notes sur l'élévation de l'encolure :
 
    " ... l'élévation du bout du nez avec mobilité de la mâchoire
ayant toujours pour résultat de calmer le cheval. "
                                                                    p. 34 
 
    " Si le cheval bourre sur la main, le cavalier, par l'élévation verticale d'une rêne, lui décontracte la mâchoire.
                                                                    p. 35
 
    " L'élévation verticale du bout du nez, sans effet de rênes en arrière, viendra toujours à bout des résistances. "
                                                                    p. 42
 
      " ... les résistances de l'encolure qui doivent rester entières et même être provoquées pour être vaincues par un relèvement favorable au port de la tête; ... " 
                                                                   p. 28
 
    " La fatigue des contractions nouvelles imposées à certains muscles disparait, ... "
                                                                   p. 36