“ ... Le cavalier ressent l'impression de bien-être, de contentement que seul procure le travail exécuté avec légèreté, avec descente de main et de jambes. C'est une joie indéfinissable et si agréable qu'on s'en passionne et qu'elle chasse loin derrière elle toutes les sensations enivrantes de l'équitation. Promenades dans les plus jolis sites à l'air si pur de l'aurore, vitesse, sauts, chasse à courre, succès en public, etc … tout cela amène peut-être plus d'excitation, d'enthousiasme, mais rien n'égale le charme réel, complet, pur de tout sentiment étranger à l'équitation, que la légèreté procure. C'est le charme suprême auquel rien ne saurait être comparé. “
Etienne Beudant - “ Vallerine - 1927 “
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“ Baucher exigeait la possession complète des forces du cheval (légèreté parfaite). Pour cela il veut que le cheval se place en arrière de la main, tout en se grandissant, en même temps qu’il coule en avant des jambes. ”
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“ ... Et lorsque, dans la bouche entr’ouverte, la langue goûte le frôlement du mors, impressionné par le seul poids des rênes, c’est, quelle que soit la position de la tête de l’animal, l’harmonie, l’accord parfait des forces du cavalier et de son cheval, avec descente de main et de jambes du caval
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