ME : 1874. Méthode d’équitation basée sur de nouveaux principes par F. Baucher.
Paris: Dumaine [14e édition, définitive, publiée par les soins d’Henri Baucher et
de Faverot de Kerbrech] [238 p.]
Avec cette dernière édition, Baucher conclut en arrivant sur cette deuxième manière qu’il nomme comme croyant être la vérité équestre. Réfutant pour ainsi dire 40 ans de son travail précédent, il définit les jouissances ineffables qu’il retire avec ses chevaux dressés selon ses nouveaux principes :
il conseille de les accepter en entier ou de les rejeter mais pas de les mutiler.
Il s'agit en fait des ouvrages rédigés par le Général Faverot de Kerbrech d'après les ultimes enseignements qu'il avait recueillis du maître vieillissant.
Lecture et Téléchargement possible de l'édition originale - Rothschild Éditeur - 1891
DMCS : 1891 - Dressage méthodique du cheval de selle d’après les derniers enseignements de Baucher, recueillis par un de ses élèves, suivi de DCD 1907. Dressage du cheval de dehors . Paris: Rothschild [204 p.] (réimpressions chez Hazan, 1958 [184 p.] et Jean-Michel Place, 1990)
Exposé complet et méthodique des derniers procédés de dressage de Baucher. Elève et disciple fervent du grand Baucher, il rédige ce que cet écuyer incomparable s’était fixé vers la fin de sa vie comme représentant à ses yeux la vérité équestre. Tout est contenu dans les 30 premières pages. Une fois bien imprégné de ces principes, une progression donne les moyens de pousser l’éducation du cheval
jusqu’à une sorte de perfection idéale. Bacharach note :" pour le cavalier un peu averti qui souhaite découvrir le Bauchérisme et le mettre en pratique, le livre de Faverot, si bien rédigé et si minutieusement exposé est le mieux accessible. Mais il n’en faut pas sauter une ligne. "
Octobre 2010 : Une traduction par Michael Fletcher (États-Unis)
et publiée par Xénophon Press Une chance pour les lecteurs de la langue internationale : cette édition attendue rendra un grand service à l'étranger pour l'analyse de la deuxième manière de Baucher.
EHE - 1923. : Extérieur et haute école. Paris [Réédition aux éditions Jean-Michel Place,
Paris 1987, 124 p.]
Beudant présente les règles d’équitation qu’il a tiré des deux ouvrages qu’il lui ont servi d’évangile, le livre de Faverot et un Officier de Cavalerie du Général L’Hotte.
Extérieur et Haute Ecole est son ouvrage de référence.
Sa conclusion :
Partout donc, à l'extérieur comme en haute école, le succès est à celui qui applique le mieux vis-à-vis du cheval cette maxime de Baucher, l'artiste inimitable qui a émerveillé
ses contemporains (Général L'Hotte) :
"Qu'il croie qu'il est son maître et c'est alors qu'il est notre esclave." Là réside, selon moi, la vérité équestre.
EHE - 1948 : Extérieur et haute école : édition originale (1923) enrichie d'une
Paru en 1923, aujourd'hui réservé aux collectionneurs, on en trouvera ici le « reprint », c'est-à-dire la reproduction à l'identique. On y trouvera plus et mieux encore, la version entièrement remaniée - et totalement inédite - que Beudant lui-même envisageait de publier en 1948, peu de temps avant sa mort. C'est un événement, aussi important que le serait la découverte d'une partition inédite - reprenons la comparaison - de Mozart ! La juxtaposition, la confrontation de ces deux versions (présentées et commentées par Patrice Pranchet d'Espèrey, écuyer au Cadre Noir de Saumur) est passionnante : elle permet de mesurer, de visualiser l'évolution de la pensée, à vingt-cinq ans de distance (et quelque quarante chevaux dressés plus tard), d'un des plus grands « maîtres de l'oeuvre équestre » du XXe siècle.
SE : 1934. Souvenirs équestres, aux éditions A. Pivin.
Beudant rend hommage au Général Descarpentry, Colonel Danloux et Monsieur Ponthieu. « … répété et répété le préparer, comme s’il avait été le but réel du dressage. »
« L’étude de « Main sans jambes, jambes sans main » m’a inculqué l’idée fixe incorrigible
de propager ce principe par tous les moyens possibles… »
1945. Main sans jambes...Notes et souvenirs. Lyon [Réédition aux éditions Jean-Michel Place, Paris 1987, 131 p.], suivi de
1929. Dressage du cheval de selle ( troisième édition revue de 1948 )
MSJ : Beudant y réduit la formule de Baucher invoquant que « si la main est bien employée
on n’a presque pas besoin de jambes. »
D’où sa proposition extraordinaire : « la main fixe suffit à tout. » Beudant y expose familièrement ce qu’il croit juste.
DCS : Ce livre est le résumé et l’abrégé exact du livre de Faverot. Sa conclusion est
le principe absolu du cheval libre :
« placer le cheval et le laisser faire de lui-même au lieu de vouloir l’y contraindre » (d’Aure) ;
« qu’il croie qu’il est son maître et c’est alors qu’il est notre esclave » (Baucher).
VA : 2005. Vallerine. Le testament d’un écuyer : 39-136. Lausanne/ Paris : Favre.
Publié tardivement en 2005, mais d’une valeur inestimable pour le cavalier voulant s’imprégner de la deuxième manière de Baucher, Beudant dévoile « tout ce qu’il peut, sans réticence, sans fausse honte ni amour propre ridicule ni vanité mal placé, avec la seule pensée et le grand désir d’être agréable et d’aider le cavalier. »
Il conclut par : « Hélas ! Je n’ai pas fais pour cela ce que j’aurais voulu, mais, en me retirant, je n’ai pas non plus à me faire de reproche, car j’ai « la conviction d’avoir agit pour le mieux dans la sphère d’action que la destinée m’a tracée » ».
Beudant y donne ses dernières idées équestres, ayant atteint l’incomparable. Il disait : « ce n’est pas la méthode qui est difficile, c’est l’équitation ».
OC : 1905. Un officier de cavalerie. Souvenirs du général L’Hotte. Paris: Plon-Nourrit [XI-406 p.] (rééditions chez Hazan, 1958 [XVI-398pp.] et 1976 [XIV-443 p.]; en 2 volumes chez Lavauzelle, 2002).Colonne 1
QE : 1906. Questions équestres. Paris: Plon-Nourrit (réimpressions chez Hazan, 1960 [261 p.];